SUMMARY Scepticism is expressed in this article about the effectiveness of foreign capital in increasing the level of investment and accelerating growth. Instead it is suggested that capital inflows often depress the domestic savings rate and reduce the productivity of investment and thus can retard the rate of growth. Data from a dozen countries, biased toward the low‐income economies, illustrate the argument. It is further suggested that there is little evidence that aid in practice has helped to reduce poverty and inequality or to promote justice and freedom. We may well do more to help the poor in future by discounting long term programmes of foreign assistance. SOMMAIRE Des doutes sur l'aide Cet article donne un point de vue sceptique de l'efficacité des capitaux étrangers d'augmenter le niveau d'investissements et d'accélérer la croissance. Par contre il est suggéré que l'importation des capitaux réduit souvent le taux d'épargne domestique, et également la productivité des investissements. Ceci peut ainsi retarder le taux de croissance. Des données d'une douzaine de pays, biaisées envers des pays de pauvre revenu, soutiennent cet argument. Il y a peu d'evidence démontrant que l'aide a aidé en pratique à réduire la pauvréte et l'inégalité, ou à promouvoir la justice et la liberté. Il est possible qu'à l'avenir on pourrait aider les pauvres mieux en diminuant les programmes d'assistance extérieure à long terme. RESUMEN Dudas sobre la ayuda Este artículo expresa escepticismo sobre la efectividad del capital foráneo para aumentar el nivel de inversión y acelerar el crecimiento. Por el contrario, sugiere que los flujos de capital a menudo deprimen la tasa de ahorro interno y reducen la productividad de la inversión, pudiendo así retardar la tasa de crecimiento. Este argumento se ilustra con datos de una docena de países de bajo ingreso. Sugiere, además, que existe poca evidencia de que. en la prática, la ayuda haya contribuído a reducir la pobreza o la desigualdad o a promover la justicia y la libertad. En el futuro, bien podríamos hacer más para ayudar a los pobres, disminuyendo los programas de ayuda externa de largo plazo.