SUMMARY This article criticizes the argument of Radorniro Tomić, (see ‘Reflections on the Coup d'Etat in Chile’, IDS Bulletin vol.7 no. 3, October 1975) according to which there was a possibility of an agreement between the Chilean Christian Democrats and the parties of Unidad Popular which would have saved Chile from the events of September 1973. The counter‐argument rests on the evidence that the Christian Democrats did all they could to prevent the UP government from fulfilling its programme, and even when partial agreements were in the air, ended up by defeating such efforts. Tomić represents a minority view in his party which is dominated by Frei, the President of Chile from 1964 to 1970, who has always rejected any deal with the Left. However, the author agrees with Tomić that an agreement would have saved the country from its present fate, even if it would have involved some sacrifice of ultimate goals. RESUME La Démocratie Chrétienne et la Gauche au Chile: Le Bilan Selon Tomić L'article qui suit remet en question la thèse de Radomiro Tomić, (voir ‘Réflexions au sujet du Coup d'Etat du Chile’, Bulletin de 1'IDS, Vol. 7, No. 3, Octobre 1975) selon laquelle il est question de la possibilité d'un accord entre Démocrates Chrétiens Chiliens et partis de L'Union Populaire qui aurait pu éviter au Chile les evenements de September 1973. Le contre‐argument repose sur le fait que les Démocrates Chrétiens ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher le Gouvernement d'UP de remplir son programme, et même lorsque des accords partiaux étaient dans l'air, ont fini par mettre de tels efforts en échec. Tomić représente les vues d'une minorité au sein de son parti, dominé par Frei, Président du Chile de 1964 à 1970. qui a toujours refusé de traiter avec un parti de gauche. Cependant l'auteur pense comme Tomić qu'un accord aurait sauvé le pays de son destin actuel, même si cela avait impliqué le sacrifice d'objectifs ultérieurs. RESUMEN Tomić y la Relación entre la Democracia Cristiana y la Izquierda en Chile: Un Comentario Este articulo critica la tesis de Radomiro Tomić (ver, ‘Reflexiones sobre el Golpe de Estado en Chile’, Boletín IDS Vol. 7, No. 3, octubre 1975) según la cual los partidos de la Unidad Popular hubieran podido llegar a un acuerdo sin transacciones ideológicas con la Democracia Cristiana y evitar asi la tragedia de septiembre de 1973. Tomić representa una tendencia minoritaria dentro su partido, el que está dominado por el ‐ex‐Presidente de Chile Eduardo Frei, quien nunca quiso llegar a un acuerdo. El autor concuerda con Tomić que un entendimiento con la izquierda hubiera salvado al país de su destino actual, pero cree que su ausencia se debió a que nadie apreció con claridad los riesgos que se corrían al no buscar seriamente un acuerdo.