SUMMARY Since 1970, food output per person in sub‐Saharan Africa has fallen by 10‐25 per cent. By 1979, aid comprised 54 per cent of the region's investment, and 40 per cent of its imports. Yet aid has done little to alleviate the region's ‘food failure’. The EEC now proposes to restructure EDF and food aid to support — with other donors — food strategies designed by African governments, initially in Kenya, Mali, Rwanda and Zambia. Success requires (a) concentrating on incomes, and foods, for the 10‐15 per cent of people so poor as to risk eating dangerously few calories; (b) remedying our dismal ignorance of traditional food outputs (and small‐farm systems) by supporting regular national statistics; (c) concentrating scarce EEC policy leverage, not mainly on pricing, but on researching and field‐testing profitable low‐risk small‐farm techniques and delivering associated inputs; (d) scanning and testing relevant Asian and Latin American crop varieties, water‐control systems, implements, etc for local African small‐farm use; (e) above all, substantially reforming the EEC's own aid procedures. RESUMEN Desarrollo agricola africano: el Nuevo rol de la CEE Desde 1970, el producto de alimentos per capita ha caído entre un 10 y 25% en el Africa subsahariana. En 1979, la ayuda correspondió a un 54% de la inversión y a un 40% de las importaciones de la región. Pese a todo, la ayuda ha sido poca para aliviar el ‘fracaso alimenticio’ del área. Actualmente, la CEE propone reestructurar el FED y ayuda alimenticia para apoyar, en conjunto con otros donantes, las estrategias alimenticias diseñadas por los gobiernos africanos, inicialmente en Kenya, Mali, Rwanda y Zambia. El éxito requiere: a) concentrarse en los ingresos y alimentos del 10 al 15% de la población paupérrima, que corre el riesgo de consumir niveles de proteínas peligrosamente bajos; b) superar nuestra triste ignorancia de los productos agrícolas tradicionales y de los sistemas de pequeñas granjas, mediante el apoyo a la elaboración de estadísticas nacionales regulares; c) concentrar la escasa influencia de la política de la CEE, no principalmente en los precios, sino en la investigación y prueba en terreno, de técnicas rentables de bajo riesgo y distribución de insumos asociados, en pequeñas granjas; d) examinar y probar variedades de granos asiáticos y latinoamericanos relevantes, sistemas de control de aguas, implementos, etc., para el uso local en pequeñas granjas africanas; e) por sobre todo y escencialmente, reformar los propios procedimientos de ayuda de la CEE. RÉSUMÉ Développement Agricole de l'Afrique: le nouveau rôle de la CEE Depuis 1970, la production alimentaire dans la région d'Afrique au sud du Sahara a baissé de 10‐25 pour cent par personne. En 1979, l'assistance représentait 54 pour cent de l'investissement dans la région, et 40 pour cent de ses importations. Cependant l'aide n'a guè re contribué à minimiser ‘l'échec alimentaire’ de la région. La CEE propose maintenant de restructurer la FDE et l'Assistance Alimentaire en vue d'apporter son soutien — avec d'autres donateurs — aux mesures alimentaires prises par les gouvernements africains, intialement au Kenya, au Mali, au Ruanda et en Zambie. Un succès demande a) une concentration sur les revenus, et les denrées alimentaires, pour les 10‐15 pour cent de la population dont la pauvreté entraine un risque d'un apport insuffisant de calories; b) remédier à notre sombre ignorance sur la production de cultures traditionnelles (et les systèmes de fermes à petite‐échelle) par notre soutien à de régulières statistiques nationales; c) une concentration du quelque peu d'influence qu'a la CEE sur les décisions, non pas principalement sur la fixation des prix, mais dans la recherche et la mise à l'essai des techniques de fermes à petite‐échelle rentables et à risque réduit, et dans l'apport du matériel nécessaire; d) une enquête et des tests sur les variétés de récolte d'Amérique latine et d'Asie appropriées, surles systèmes de contrôle de l'eau, sur l'outillage, etc … en vue d'une utilisation dans les petites fermes africaines locales; e) par dessus tout, une réforme substantielle des propres procédures d'assistance de la CEE.