SUMMARY This article argues that, as regards industrial policy, the new consensus on Africa does not extend beyond the recognition that under present circumstances greater caution has to be exercised in financing industrial and infrastructural projects, largely because Africa's ability to repay past debts is now in doubt. Unfortunately, current proposals do not deal with the structural pressures that have produced this outcome in virtually all African countries. It is very unlikely that an even more pervasive involvement of international agency ‘expertise’ and a more unrestricted integration into the international market would reverse these trends, since these were critically important reasons why the current crisis is so pervasive in the continent. In fact, unless debts are remitted on a large scale and ‘national development objectives’ can be more systematically defined and pursued — often in opposition to market forces — there is no chance that Africa can reverse its present desperate situation in the foreseeable future. SOMMAIRE Cet article affirme qu'en ce qui concerne la politique industrielle, le nouveau consensus sur l'Afrique ne va pas audelà de la réalisation du fait que dans les circonstances actuelles, il faut exercer une plus grande attention dans le financement des projets industriels et infrastructurels, largement parce que la capacité de l'Afrique à repayer les anciennes dettes est maintenant mise en doute. Malheureusement, les propositions actuelles ne s'occupent pas des pressions structurelles qui ont produit ce résultat dans presque tous les pays d'Afrique. Il est tout à fait improbable qu'un engagement encore plus étendu de l'‘expertise’ des institutions internationales et une intégration plus libre dans le marché international changeraient ces tendances, puisque ce sont des raisons d'une importance critique dans les causes de l'étendue de la crise sur le continent. En fait, à moins que les dettes soient remises sur une grande échelle et que les objectifs nationaux de développement soient plus systématiquement délimités et poursuivis — souvent en opposition avec les forces du marché — il n'est pas probable que l'Afrique puisse changer sa situation actuelle si désespérée dans un avenir proche. RESUMEN Este artículo argumenta que en lo que respecta a la política industrial, el nuevo consenso sobre el Africa no va más allá del reconocimiento que bajo las condiciones actuales se debe tener más cuidado en el financiamiento de proyectos industriales y de infraestructura, principalmente debido a que se pone en duda la capacidad que tiene el Africa para pagar deudas anteriores. Desafortunadamente, las propuestas actuales no consideran las presiones estructurales que provocan estos resultados virtualmente en todos los países africanos. Es muy poco probable que estas tendencias cambien con una mayor participación aun de los ‘especialistas’ de agencias internacionales o de una mayor integración en el mercado internacional, porque precisamente éstas son razones críticamente importantes que explican la persistencia y capacidad de penetración de la crisis actual en el continente. De hecho, si las deudas no pueden ser remitidas en gran escala y los ‘objetivos del desarrollo nacional’ puedan ser definidos y perseguidos más sistemáticamente — muchas veces en oposición a las fuerzas del mercado — no hay ninguna posibilidad que el Africa pueda reversar su situación desesperada actual en un futuro previsible.