Plantations and the Rural Economy: Poverty, Employment and Food Security in Kenya

  • Susanna Davies
Volume 18 Number 2
Published: May 1, 1987
https://doi.org/10.1111/j.1759-5436.1987.mp18002003.x
SUMMARY The discussion of basic needs in plantations must be set in the context of basic needs provision in the rural economy. In rural Kenya, where labour is in surplus but land and employment scarce, the poorest may satisfy their basic needs more readily on rather than off plantations. But this may be a short‐term gain, since labour surplus may provide plantation management with a disincentive to attract labour through reasonable basic needs provision. Large Kenyan tea plantations are a special case but raise questions about the relationship between poverty, employment and food security not normally considered in the context of basic needs on plantations. RESUMEN Plantaciones y economía rural. Pobreza, empleo y seguridad alimenticia en Kenya La discusión de las necesidades básicas en las plantaciones debe situarse en el contexto de la satisfacción de las necesidades básicas en la economía rural. En el área rural de Kenya, donde hay excedente de mano de obra y escasez de tierra y empleo, los más pobres podrían satisfacer sus necesidades básicas más rápido que los de fuera de las plantaciones. No obstante, éste puede ser un éxito de corto plazo, ya que el excedente de mano de obra puede introducir un desincentivo para atraer mano de obra mediante una razonable provisión de las necesidades básicas. Las grandes plantaciones de té en Kenya constituyen un caso especial, pero originan incógnitas acerca de la relación entre pobreza y seguridad alimenticia, normalmente no incluída en el contexto de las necesidades básicas de las plantaciones. RESUME Plantations et l'Economie Rurale: Pauvreté, Emploi et Sécurité de l'Approvisionnement au Kénya La discussion sur les besoins essentiels en approvisionnement des plantations doit être examinée dans le contexte de l'économie rurale. Dans les régions rurales du Kénya, où il y a un surplus de main d'oeuvre mais le terrain et les emplois sont rares, le plus pauvre peut satisfaire ces besoins essentiels en nourriture s'il vit dans la plantation mais pas à l'extérieur de la plantation. Mais ceci va peut‐être devenir un avantage à court‐terme, car le surplus de main d'oeuvre va probablement pousser la direction à ne plus attirer cette main d'oeuvre par un approvisionnement acceptable de ses besoins essentials. Les grandes plantations de thé du Kénya sont un cas spécial, mais elles posent les questions sur la relation entre la pauvreté, l'emploi et la sécurité de l'approvisionnement en produits alimentaires, qui, d'ordinaire, est prise en considération dans le cadre des besoins essentiels à l'intérieur des plantations.
From Issue: Vol. 18 No. 2 (1987) | People in Plantations: Means or Ends?