Summary Summary Aid donors generally fund projects which are administered by local state approaches. Characteristically there is a gap between the expectations and intentions of the donors and those of the politicians and administrators involved in this process. Here technical and administrative criteria can be used to justify policy and administrative decisions which in fact have directly political and redistributive consequences; alliances between local politicians, employers and administrators can divert resources from intended users and alter the way in which projects actually operate. This article explores these issues in relation to a Scandinavian public works project intended to provide work for poor landless workers in rural Bangladesh. It shows how these processes subverted the operation of the proogramme, notes the changes which were made in its operation as a result, and looks at alternatives suggested as a means of overcoming these problems. It considers the strengths and the weaknesses of privatisation and NGOs as an alternative to direct state provision. Resumé Resumé Pillage sans Danger: Eviter la Responsabilité dans l'Administration des Travaux ruraux au Bengladèche L'aide offerte est généralement utilisée pour le financement de projets administrés par des prises de mesure de gouvernements locaux. Fréquentent, il y a un décalage entre les espérances et les intentions des donneurs et celles des administrateurs et des politiciens impliqués dans ce processus. Comme nous le verrons, des critères techniques et administratifs peuvent être utilisés pour justifier des mesures et des décisions politiques et administratives qui en fait ont des conséquences directes dans la redistribution; des alliances entre les politiciens locaux, les employés et administrateurs peuvent détourner les resources de ceux à qui elles étaient destinées à l'origine et changer là manière dont les projets sont actuellement organisés. Cet article explore ces problèmes par rapport à un project des travaux public scandinave, élaboré pour procurer du travail aux pauvres démunis de terre au Bengladèche. Il démontre comment ces procédures ont subverti le fonctionnement du programme, prend en notes les changements qui, en conséquence, ont été fait dans ce fonctionnement, et prend aussi en considération les alternatives suggérées afin de surmonter ces problèmes. Il analyse les points forts et les faiblesses de la privatisation et des organisations non‐gouvernementales comme une option à l'intervention directe de l'État.