Summary Ethiopia's experiment with the Leninist model is best seen as a means of forging the state into a centralised and disciplined structure of political control rather than as an attempt to apply socialist solutions to the intractable problems facing African states. Ethiopia's leaders have largely succeeded in this effort, in contrast to most other allegedly ‘revolutionary’ African regimes, and the resulting state is not a personalised power structure as are so many others in the Third World. Some notable achievements have followed in Ethiopia. Highly effective structures of rural and urban government have been built. An equitable system of landholding has been established, education has been expanded and literacy has risen sharply. But Ethiopia's centralised state has also been a source of failure. It has not had an adequate answer to regional diversity. Nor has a centrally directed economy revived an ailing economy — indeed, it has done damage, especially in the agricultural sector. The fragile economic base appears incapable of sustaining the huge state apparatus that has been erected. The central problem, then, in Ethiopia — unlike most of sub‐Saharan Africa — is not to create an effective structure of power, but to make creative use of it. Résumé L'Etat, la Société et les Institutions Politiques dans l'Ethiopie Révolutionare L'expérimentation de l'Ethiopie avec le modèle Léniniste est considérée au mieux comme moyen d'établir une structure étatique centralisée et disciplinée de contrôle politique plutôt que comme moyen d'appliquer des solutions socialistes aux problèmes insolubles auxquels font face les pays d'Afrique. Les dirigeants éthiopiens ont largement réussi dans ce sens, contrastant avec la plupart des autres régimes africains soit‐disant ‘révolutionaires’, et le résultat n'est pas une structure de pouvoir personalisé comme c'est le cas pour beaucoup d'autres pays du tiers monde. Des résultats remarquables ont suivi en Ethiopie. Des structures très efficaces de gouvernement rural et urbain ont été instaurées. Un système équitable de propriété des terres a été établi, l'éducation et le degré d'alphabétisation ont beaucoup augmenté. Mais l'état centralisé éthiopien a aussi échoué dans d'autres domaines. Il n'a pas eu de réponses adéquates en ce qui concerne la diversité régionale. L'économie centralisée n'a pas non plus su relancer une économie souffrante — en fait, elle a causé des dommages, particulièrement dans le secteur agricole. La base économique fragile semble être incapable de soutenir l'appareil énorme de l'état qui a été construit. Le problème principal, donc en éthiopie — au contraire de la plupart des pays de l'Afrique sub‐Saharienne — n'est pas de créer une structure de pouvoir efficace, mais d'en faire une utilisation créative. Resumen Estado, Sociedad e Instituciones Políticas en la Etiopía Revolucionaria El experimento de Etiopía con el modelo feminista es considerado más como un medio de forjar el estado en una estructura de control político centralizada y disciplinada, que como un intento a aplicar soluciones socialistas a los problemas intratables que enfrentan los estados africanos. Los líderes de Etiopía han tenido bastante éxito en este empeño, contrastando con muchos otros regímenes africanos Ilamados ‘revolucionarios’, y el estado resultante no es un estado con una estructura personal con poder, como muchas otras existentes en el Tercer Mundo. Han obtenido resultados memorables en Etiopía. Han construídos estructuras rurales y urbanas gubernamentales altamente satisfactorias. Han establecido un sistema equitativo de propiedad de tierras, y la educación y el alfabetismo han crecido con rapidez. Pero el estado centralizado de Etiopía también ha tenido sus fallos. No ha producido una solución adecuada a la diversidad regional Tampoco la economía centralizada ha renovado una economía enfermiza — de hecho, la ha dañado, especialmente en el sector agrícola. La frágil base económica existente parece incapaz de sostener la enorme maquinaria estatal construida. El problema central en Etiopía — en contraste con la mayoría de los países del sub‐Sahara — no es por lo tanto el crear una estructura de poder eficaz, sino el hacer uso de ella creativamente.