Summary The article explores the scope for monetizing food aid to set up a special fund to finance famine‐relief activities in Ethiopia. In macroeconomic terms, food aid sales in good years to create a fund must not create disincentive effects; and cash expenditures in bad years to fund relief must not create inflation. These conditions constrain the level of monetization, which can nevertheless be substantial: up to 300,000 tons per annum in non‐drought years; and as much food aid in emergency years as can be justified by cost savings on transport, storage and handling. Résumé Les aspects macro‐économiques des fonds de contrepartie: les arguments en faveur d'une alimentation de prévention de la famine en Ethiopie Le présent article explore les possibilités de monétisation de l'aide alimentaire dans l'optique de créer un fonds spécial, réservé aux activités de lutte contre la famine en Ethiopie. En termes macro‐économiques la vente de l'aide alimentaire durant les années d'abondance ne devrait pas créer d'effets dissuasifs et réciproquement, les dépenses d'argent liquide durant les années maigres pour financer l'assistance ne devraient pas mener à l'inflation. Si ces conditions représentent une limite sur les niveaux de monétisation, cette dernière peut néanmoins rester importante: jusqu'à 300 000 tonnes par an dans les années libres de sécheresse; et autant d'aide alimentaire durant les années sinistrées que peuvent le justifier les économies de coût au niveau des transports, du stockage et de la manutention. Resumen La macro‐economía de los fondos de contrapartida: el caso de los alimentos para la prevención del hambre en Etiopía El artículo explora los posibles alcances de la ayuda alimentaria monetizada para establecer un fondo especial de financiamiento de actividades mitigantes del hambre en Etiopía. En términos macro‐económicos, las ventas de ayuda alimentaria en un buen año no deben crear efectos desincentivatorios; y los gastos en metálico en un mal año no deben crear inflación. Estas consideraciones coartan el nivel de monetización, que sin embargo puede ser considerable: hasta 300,000 toneladas en un año sin sequía; y tanta ayuda alimentaria como pueda ser justificada por ahorros de costo en transporte, almacenamiento y manipulación.