Summary This article considers innovations in public service organization in the light of recent changes in corporate organization. It argues that many criticisms of the traditional state are criticisms of a mechanical model which also characterizes large private firms, and that what is needed is a more organic approach, where there is a shift from centralized planning to participative strategy. This would involve rationalized pyramidal organizations being restructured towards networks with strong horizontal linkages and space for duplication and diversity. Externally, public services need to move towards a closer interaction with users and suppliers. Internally, they need structures which combine operational decentralization with methods for synthesizing disparate units around agreed purposes. This implies that front line producers be given greater responsibility, and that the staff as a whole be organized around tasks rather than roles. This in turn requires a wider range of skills, more diverse career patterns, and new systems of accounting and monitoring. The focus of management would also need to shift to enabling, educating, monitoring and designing and adjusting systems. There have been experiments with such an approach by local authorities in Western Europe, drawing in part on innovations in corporate management, as well as by some of the quasi publics and NGOs operating in developing countries. These experiences have particular relevance for non‐routine functions of development administration and for countries facing unstable and heterogeneous conditions. Résumé A la recherche de l'état souple Le présent article réfléchit sur les innovations qui interviennent dans l'organisation des services publics sous le jour des changements qui sont récemment intervenus dans l'organisation des sociétés commerciales. L'auteur estime qu'un grand nombre des critiques de l'état traditionnel sont des critiques du modèle mécanique qui caractérise également les entreprises privées de grande envergure; et que ce qui s'impose désormais, c'est une approche plus organique, dans laquelle l'emphase s'éloigne de la planification centralisée vers une stratégie plus participative. Ceci ferait appel à la restructuration des organisations pyramidales en faveur de réseaux qui posséderaient des liens horizontaux très solides, ainsi que des espaces pour la duplication et la diversité. Extérieurement, les services publics ont besoin de progresser vers une interaction plus intime entre les usagers et les fournisseurs des services. Initialement, des structures sont nécessaires afin que l'on puisse combiner la décentralisation opérationnelle avec des méthodes qui puissent assurer la synthèse des unités disparates autour des objectifs agréés. Cette politique veut qu'il sera nécessaire d'accorder un plus haut niveau de responsabilité aux producteurs de première ligne, et que le personnel soit généralement organisé autour des tâches plutôt qu'autour de leurs rôles actuels. Ceci fait à son tour appel à un plus vaste éventail de compétences, à une filière professionnelle plus diversifiée, et à de nouveaux systèmes de comptabilisation et de contrôle. Il serait également nécessaire que la focalisation de la direction se déplace vers l'habilitation, l'éducation, le contrôle, ainsi que la conception et l'ajustement des systèmes. Certaines expériences basées sur cette approche ont été tentées par certaines autorités locales en Europe occidentale, celles‐ci s'inspirant en partie des innovations intervenues dans la gestion des sociétés commerciales, et en partie que celles que l'on a constaté au sein des organisations quasi‐publiques et organisations non‐gouvermentales dans les pays en voie de développement. Ces expériences sont particulièrement pertinentes en termes des fonctions hors routine des administrations de développement, et en termes des pays qui font face à des conditions instables et hétérogènes. Resumen Hacia un Estado flexible Este artículo considera innovaciones en la organización de servicios públicos a la luz de recientes cambios en la organización corporativa. Argumenta que muchas críticas al Estado tradicional son críticas a un modelo mecánico que también caracteriza a grandes compañías privadas; e ilustra la necesidad de un enfoque más orgánico, donde haya un cambio de la planificación centralizada a la estrategia participativa. Esto requiere que las organizaciones piramidales racionalizadas sean reestructuradas en forma de redes con conexiones horizontales sólidas y espacio para la duplicación y la diversidad. En el aspecto externo, los servicios públicos necesitan evolucionar hacia una interacción más cercana con usuarios y proveedores. En el aspecto interno, necesitan estructuras que combinen descentralización operacional con métodos para sintetizar unidades divergentes en torno a propósitos previamente acordados. Esto implica que los productores de primera línea reciban mayor responsabilidad, y que el personal en su totalidad sea organizado de acuerdo a tareas, más que a roles. A su vez, esto requiere una gama mas amplia de habilidades, modelos profesionales, y nuevos sistemas de supervisión y contabilidad. El foco ejecutivo también debería cambiar hacia la educación y la supervisión, así como hacia el diseño y ajuste de sistemas. Se han hecho experimentos con este enfoque en algunas autoridades regionales de Europa occidental, inspirándose en parte en las innovaciones en manejo corporativo; asimiso lo han hecho algunas organizaciones no gubernamentales de paisas en vías de desarrollo. Estas experiencias son especialmente relevantes para las funciones no rutinarias de la administración del desarrollo, y para países enfrentados a condiciones heterogéneas e inestables.