Summary Unmistakable signs of movement towards political liberalization and more accountable government in sub‐Saharan Africa have given rise to expectations that these reforms will result in better economic performance. This article considers the plausibility of such expectations from the point of view of weaknesses in the policy making process and prospects for improvements with political reform in the 1990s. It concludes that while there may be scope for optimism, improved economic management is not a guaranteed outcome of the reform process and it would therefore be unwise to encourage excessive expectations at this stage. Résumé En Afrique sous‐saharienne, certains signes manifestes d'un mouvement vers la libéralisation politique et vers des modes de gouvernement plus responsables de leurs actions ont servi à susciter l'espoir que ces réformes mèneront à une performance économique meilleure. Le présent article s'interroge sur la plausibilité de ces espérances eu égard aux faiblesses dans le processus de détermination des politiques; et aussi, sur les possibilités qu'une amélioration pourrait découler des réformes politiques instaurées durant les années 1990. La conclusion des auteurs est que si, de certains points de vue, il y aurait lieu d'être optimiste, le processus de réforme est loin de garantir l'amélioration de la gestion économique et que sous ce jour, il serait imprudent à ce stade d'encourager des espérances excessives. Resumen La inconfundibles señales de movimiento hacia una liberalización política y gobiernos más responsables en el Africa sub‐Sahariana han despertado expectativas de que estas reformas resulten en un mejor desempeño económico. Este artículo considera la plausibilidad de esas esperanzas desde el punto de vista de la fragilidad en el proceso de elaboración de pautas, y las perspectivas para las mejoras con las reformas políticas de la década del 90. Llega a la conclusión de que si bien hay lugar para el optimismo, un mejor manejo económico no es necesariamente el resultado garantizado del proceso de reforma, y por esa razón, sería muy aventurado fomentar grandes expectativas por el momento.