Summary There is disagreement about whether agricultural reform is a priority for south Africa, the authors argue that apartheid policies, which discriminated against labour‐intensive, especially small‐scale farming, led to premature ‘deagriculturization’ in South Africa. The reversal of these policies, and the shift of state support from the large‐scale, capital intensive ‘White’ farms to the suppressed and under‐capitalized ‘Black’ smallholders could produce gains in both efficiency and equity. They also discuss some of the requirements for agricultural reform, including recognition of the advantages of small‐scale and part‐time farming; the redistribution of land rights to Blacks and the need to restructure South Africa's highly interventionist system of agricultural marketing and pricing. Resumé Un manque d'accord existe quant à la question de la priorité de la réforme agricole en Afrique du Sud. Les auteurs du présent article estiment que les politiques de l'aparthéïde, qui militaient contre l'agriculture à main‐d'oeuvre intensive et surtout de faible envergure, ont mené à une “désagriculturisation” précoce en Afrique du Sud. Le renversement de ces politiques, et la réorientation de l'appui de l'état jadis réservé aux grandes fermes “blanches” de grande superficie et à capitalisation intense vers les petits exploitants “noirs” et faiblement capitalisés pourrait produire des gains au niveau non seulement de l'efficacité mais aussi, de l'équité. Les auteurs discutent également certaines des exigences qui accompagnent la réforme agricole, y compris la reconnaissance des avantages de l'agriculture de petite échelle ainsi que l'exploitation agricole à temps partiel; la redistribution des droits fonciers vers les Noirs; et le besoin de restructurer le système hautement interventionniste de marketing et de détermination des coûts qui existe en Afrique du Sud. Resumen ¿Debe ser una prioridad la reforma agraria en Sudáfrica? Las opiniones difieren. Los autores argumentan que las normas del apartheid, con su discriminación en contra de la labor intensiva, especialmente la agricultura en pequeña escala, llevaron a una ‘desagriculturización’ prematura en Sudáfrica. El cambio total en estas normas, y el desplazamiento de la ayuda estatal de las granjas ‘blancas’ intensivas en gran escala a las pequeñas y descapitalizadas granjas ‘negras’, pueden producir beneficios tanto en eficiencia como en justicia. Tambien se discuten en este artículo algunos de los requerimientos para la reforma agraria, incluyendo el reconocimiento de las ventajas de la agricultura a tiempo parcial en pequeña escala, la redistribución de los derechos a la tierra a los negros, y la necesidad de reestructurar el sistema altamente intervencionista para precios y comercialización de la agricultura.