Summary Unlike many other countries in sub‐Saharan Africa, South Africa's sophisticated financial system provides considerable opportunity for using monetary policy for macroeconomic objectives. Liberalized financial markets have enabled the government to finance persistent budget deficits without accelerating inflation, while managing the balance of payments in difficult circumstances. However, as in other newly independent African countries, the new government in South Africa will be under considerable pressure to intervene in financial markets in an effort to redistribute resources towards those previously excluded. Experience shows that such action may undermine sound financial institutions, with high costs of correcting mistakes, and that cheap (or directed) credit is an inappropriate tool for improving the distribution of income and wealth. Resumé A la différence de nombreux autres pays en Afrique sous‐saharienne, le système financier plus sophistiqué de l'Afrique du Sud offre de nombreuses possibilités d'exploiter la politique monétaire à des fins macroéconomiques. La libéralisation des marchés financiers a permis au gouvernement de financer des déficits budgétaires persistents sans de ce fait accélérer l'inflation, tout en assurant une gestion adéquate de la balance des paiements sous des conditions parfois difficiles. Toutefois, comme dans le cas de bien d'autres pays africains dont l'indépendance est relativement récente, le nouveau gouvernement en Afrique du Sud sera assujetti à de sérieuses pressions vers l'intervention dans les marchés financiers afin de redistribuer les ressources vers ceux qui en étaient jadis dépourvus. L'expérience démontre qu'une action dans ce sens pourrait servir à destabiliser les institutions financières qui sont actuellement solides, et que cette destabilisation entraînerait des frais de réparation très onéreux; et par ainsi, que le crédit à faible coût (ou crédit dirigé) représente un outil peu approprié en termes de l'amélioration de la distribution des revenus et de la richesse. Resumen Contrariamente a muchos otros otros países del Africa sub‐sahariana, el sofisticado sistema financiero de Sudáfrica brinda considerables oportunidades para seguir pautas monetaristas en la persecución de objetivos macroeconómicos. Los mercados financieros liberalizados han permitido al gobierno no sólo capeâr persistentes déficits presupuestarios, sin acelerar la inflación, sino también controlar la balanza de pagos en circunstancias difíciles. Sin embargo, al igual que en otros países africanos recientemente independizados, el nuevo gobierno de Sudáfrica se verá presinado para intervenir en los mercados financieros en un esfuerzo para redistribuir recursos en direcciones previamente excluídas. La experiencia demuestra que este curso de acción puede minar instituciones financieras solventes, debido al alto costo de corregir errores, y al hecho de que el crédito barato (ø dirigido) es un arma inapropiada para mejorar la distribución de los ingresos y de la riqueza.