Summary Conventional measures of poverty relate household per capita income or expenditure estimates to a poverty line derived from a nutrition‐based estimate of minimum income or expenditure. There is widespread criticism of this approach on the grounds that it fails to capture important dimensions of poverty and that it often fails to reflect subjective perceptions well‐being. This article argues that the polemic on method is misdirected; it confuses measure of poverty with measure of well‐being and counting problems with concept problems. But this debate is really a metaphor; the underlying and justifiable concern is with control over the design and implementation of development programmes and projects especially anti‐poverty projects. Changing the form and content of information on poverty is part of a broader process of empowerment. Resumé La mesure de la pauvreté et la pauvreté des mesures En termes de la conception et de la mise en vigueur des politiques publiques en général et des politiques de réduction de la pauvreté en particulier, l'information sur l'identité même de ces pauvres est des plus importantes. En termes diachroniques, ce fut le projet primordial de l'économie welfariste de déterminer que la maximalisation de la croissance par voie des mécanismes du marché correspondait effectivement à l'optimalisation welfariste; or cette intention se vit interdite par le fait qu'elle était en elle‐même incapable de s'adresser aux problèmes qui découlaient des changements dans la distribution des revenus. Aujourd'hui, les mesures conventionnelles de la pauvreté ont trait aux revenus par individu et par ménage, ou bien, à des estimations des dépenses relativement à un barême de pauvreté fondé sur des estimations des revenus minima ou des dépenses basées à leur tour sur l'alimentation. Une telle analyse de la pauvreté relativement à un barême permet par contre de se focaliser sur des questions qui affèrent à la distribution des revenus. Cette approche est très critiquée, car elle négligerait de capter certaines importantes dimensions de la pauvreté, et en raison du fait qu'elle manquerait souvent de réfléchir certaines perceptions erronées de bien‐être. L'auteur de cet article propose que la polémique sur les méthodes est faussement orientée: celles‐ci mélangent les mesures de pauvreté avec les mesures de bien‐être, et mélangent les problèmes de comptabilisation avec les problèmes plus conceptuels. Les théories afférant aux besoins humains placent leur emphase sur les besoins matériels là où la pauvreté absolue reste toujours l'inquiétude primordiale du développe‐ment. En pareils cas, la justification pour l'inclusion de besoins de deuxième ordre tels que la concession du pouvoir dans la conception même des politiques de réduction de la pauvreté semblerait découler du rôle critique que jouent ces théories dans la réponse aux besoins matériels, plutôt que de répondre à leur valeur intrinsèque. Resumen La medicion de la pobreza y la pobreza de la medicion Saber quién es pobre es importante para el diseño e implementación de normas públicas en general y de reducción de pobreza en particular. Históricamente, el proyecto principal de la políticas de biemestar social fue establecer que la maximización del crecimiento a través de mecanismos mercantiles fuera consistente con la optimización del bienestar, pero este proyecto fracasó porque no fue capaz de resolver los problemas de una distribución de ingresos en proceso de cambio. Actualmente, las medidas convencionales contra la pobreza relacionan los ingresos familiares per cápita a la estimación de gastos con un mínimo vital derivado de un cálculo mínimo de ingresos y gastos basado en la nutrición. Este mínimo vital permite un centro de atención preciso en cuestiónes de distribución de ingresos. Existe una crítica generalizada a este enfoque, en razón de su fracaso en capturar importantes dimensiónes de pobreza y en reflejar las percepciónes subjetivas del bienestar. Este artículo argumenta que la polémica sobre el método está mal dirigida: confunde la medición de la pobreza con la medición del bienestar, y los problemas de cálculo con los problemas de concepto. Las teorías sobre las necesidades humanas dan prioridad a las necesidades materiales en cualquier lugar en el que la pobreza absoluta continúa siendo el mayor motivo de preocupación en el proceso de desarrollo. Y cuando éste es el caso, la justificación para incorporar necesidades de segundo orden como el otorgamiento de facultades para el diseño de pautas de reducción de pobreza viene de su papel instrumental en servir a las necesidades materiales y no de su valor intrínseco.