Summary When the Ethiopian civil war ended with the installation of the Transitional National Government in 1991, the economy faced massive fiscal, external account and food imbalances compounded by large external arrears and a totally unpayable level of external debt service. A heritage of structural poverty and low growth had been compounded by the previous regime's bureaucratic statist centralism and brought to crisis by the civil war. Major reform measures broadly along SAP lines, but envisaging substantial state roles in provision of services, production and market regulation were planned and initial steps taken over 1992–1993 had limited but positive effects, although as of late 1993 a formal SAP had not yet been negotiated. Resumé Lorsque la guerre civile en Ethopie prit fin avec l'instauration du Gouvernement national de transition en 1991, l'économie faisait face à de très importants déséquilibres fiscaux, alimentaires et de commerce extérieur, empirés par de très graves arriérés dans le commerce extérieur et un niveau d'entretien des dettes extérieures entièrement impayable. La pauvreté structurelle et le faible taux de croissance hérités par ce pays avaient étés agravés par l'étatisme, le centralisme et le bureaucratisme du régime antérieur, et transformés en crise aiguë par la guerre civile. Des mesures de réforme majeure généralement comparables à un programme d'ajustement structurel mais qui envisageraient des rôles substantiels pour l'état dans la fourniture des services et dans la réglementation de la production et des marchés ont été planifiés, et les démarches initiales lancées au cours de 1992–1993 ont eu des résultats limités mais positifs; bien qu'à la fin de 1993, un programme d'ajustement structurel “officiel” n'eût pas encore été négocié. Resumen Al terminar la guerra civil en Etiopía con la instalación del Gobierno Nacional de transición en 1991, la economía se enfrentó a una cuenta fiscal externa y a desequilibrios alimentarios enormes, con grandes deudas atrasadas y un nivel de servicios de deuda externa totalmente impagable. La herencia de la pobreza estructural y el bajo crecimiento habían sido agravados por el centralismo burocrático del régimen anterior y había llegado a la crisis con la guerra civil. Se planearon medidas reformadoras fundamentales, siguiendo la línea de los programas de ajuste estructural, pero previendo roles preponderantes para el estado en la provisión de servicios, producción y regulación de mercados; y se tomaron pasos iniciales en 1992–93 con resultados limitados pero positivos, aunque a fines de 1993 todavía no se había negociado un programa de ajuste estructural oficial.