Summary Almost one third of all sub‐Saharan Africans are absolutely poor. That proportion is rising whereas in the only comparable case ‐ South Asia ‐ it is falling. Absolute poverty damages a polity and a society ‐ not only those who are themselves poor. It is also economically costly. Linkage and macroeconomic as well as household livelihood considerations mean that investing in enabling poor people to produce more is likely to be relatively high payoff especially in post‐drought or war restoration of livelihoods and production contexts. The main challenges to acting today are lack of mainstream, strategic formulations and of contextual (including gender), decentralized data provision plus programme articulation and operation capacity. Space to do more is growing ‐ in SSA and with donors ‐ but requires much work to occupy effectively. Resumé La pauvreté absolue sévit parmi presque le tiers de la population de l'Afrique sous‐saharienne. Cette proportion augmente alors que dans le seul cas comparable ‐ celui de l'Asie australe ‐ elle diminue. La pauvreté absolue porte atteinte non seulement aux pauvres eux‐mêmes, mais aussi aux constitutions politiques et à la société plus grande. Aussi, les coûts économiques de la pauvreté absolue sont considérables. Les facteurs afférant à la transmission latérale, de même que les effets sur les revenus aux niveaux macro‐économiques et ménagers, signifient que les investissements qui voudraient permettre aux pauvres d'augmenter leurs productions est susceptible d'être une technique très rentable, surtout dans le contexte de la rétablissement de la production et des revenus en période d'après‐sécheresse ou d'après‐guerre. Aujourd'hui, les principaux facteurs de dissuasion à l'action sont le manque, dans le courant dominant, de formules stratégiques et de données contextuelles décentralisées (notamment sur le genre), et de moyens d'articulation des programmes et de capacités opérationnelles. L'espace requis pour plus faire est en pleine croissance en Afrique sous‐saharienne et chez les pays donateurs ‐ or il reste beaucoup à faire pour que cet espace soit comblé de manière optimale. Resumen Casi una tercera parte de la población del Africa sub‐Sahariana es absolutamente pobre. Esta proporción crece mientras que en el único caso comparable ‐ se va reduciendo (Asia del sur). La pobreza absoluta causa perjuicios al Estado y a la sociedad, no sólo a áquellos que son pobres. Tambien es antieconómica. La macroeconomía así como las consideraciones de subsistencia familiar significan que invertier en la ayuda a la gente necesitada para que aumenten su producción es bastante redituable especialmente en la restauración de subsistencias y contextos de producción en situaciones de posguerra o pos‐sequía. Los desafíos principales a la acción inmediata son la falta de formulaciones centrales y estrategicas y de provisión de datos descentralizada y contextual (que incluya el género) mas capacidad operacional y articulación programática. Va aumentando el espacio para llevar a cabo más puntos de acción (en el Africa sub‐Sahariana y con donantes) pero aún se requerirá mucho trabajo hasta alcanzar efectividad.