Summary Focusing on a particular field‐soil‐vegetation complex ( tombondu ), this article considers how changing patterns of gendered resource use ‐ changing routines and sites of women's and men's work, and shifts in responsibilities and control over production ‐ impact on its prevalence within overall land use patterns, and hence on the environment. Ruined settlements, offering improved land productivity on ‘ripened’ soils, provide Kuranko farmers in Guinea with a potent metaphor for the effects of new gardening on their savannas. Farming patterns have come to incorporate more ‘gardening‐like’ practices, largely carried out by women, concentrating agriculture in particular places and enduringly improving their soils and vegetation. This history overturns received wisdom that farming only degrades soils and vegetation in the forest‐savanna transition zone. Within it, conceptual links between women and gardens have been re‐worked, and socially‐differentiated experiences engender different opinions about the basis of land productivity and use entitlements. RESUME Les sites anciens et les jardins nouveaux: le genre et le mûrissement de la terre parmi les agriculteurs Kuranko dans la zone de contact forêt‐savane Cet article se concentre sur les tombondu , des complexes champs‐sols‐végétation particuliers, pour démontrer la mesure dans laquelle les changements dans les systèmes d'exploitation qui ont trait au genre ‐ par exemple, les changements dans les routines et dans les sites de travail des femmes et des hommes, ainsi que les décalages dans les responsabilités et dans le contrôle de la production, affectent la prévalence de ces complexes dans le cadre de l'exploitation agricole en général, et quelles sont donc leur répercussions sur l'environnement. Les villages anciens offrent des possibilités de productivité meilleures du fait que la terre y est plus “mûre”: et cela offre un puissant symbole aux agriculteurs Kuranko des possibilités que leur offrent les pratiques horticoles nouvelles dans la savane. Les pratiques agricoles incorporent de plus en plus de techniques horticoles, exploitées par les femmes, qui concentrent l'agriculture dans des zones particulières et produisent ainsi des améliorations suivies et soutenues des sols et de la végétation. Cet histoire remet en question les idées reçues selon lesquelles l'exploitation agricole dégrade inéluctablement les sols et la végétation dans les zones de contact la forêt savane. Dans ce contexte, les rapports conceptuels entre les femmes et les exploitations horticoles ont dû faire l'objet d'une réévaluation, et les expériences différentiées au niveau social engendrent des différences d'opinion quant aux bases de la productivité des terres et aux droits d'exploitation y afférant. RESUMEN Pueblos en ruinas, huertas florecientes: género y maduración del terreno entre los labradores Kuranko en la zona de transición bosque‐sabana Concentrándose en un complejo vegetacion‐tierraáreas (tombondu), el artículo considera cómo el cambio de pautas en el uso generizado de recursos afecta la preponderancia de éstas sobre patrones generates del uso de la tierra, y por lo tanto del medio ambiente. Algunos ejemplos de estos cambios son: rutinas y lugares de trabajo variables para el hombre y la mujer, y traspaso de responsabilidades y control sobre la producción. Los antiguos asentamientos abandonados ofrecen mayor productividad en terrenos ‘maduros’ y proveen a los labradores Kuranko de una potente metáfora para los efectos de la nueva horticultura en las sabanas. Los sistemas de cultivo tradicionales van incorporando prácticas de horticultura, llevadas a cabo en su mayor parte por las mujeres, concentrando la agricultura en areas específicas y mejorando terreno y vegetación en la zona de transición bosque‐sabana. Los lazos conceptuales entre la mujer y las huertas han sido re‐elaborados, y las opiniones socialmente diferenciadas engendran diversas opiniones sobre las bases de los derechos al uso y productividad de la tierra.