Summary Why has India been able to sustain for four years an economic reform programme that many had predicted would fall prey to the realities of political competition in a democracy? The answer to this question reveals a tension between two of the central tenets of the good government agenda, as defined by international financial institutions and donors: the government's competence in formulating and implementing policy reforms rests largely on its ability to employ political tactics which involve a decided lack of transparency. Drawing on detailed case material, the article argues for a more realistic appraisal of democracy's practical utility and analyses the implications for donor policy. RESUME La démocratie libérale et la gestion politique de l'ajustement structurel en Inde: les tensions conceptuelles dans la poursuite de bon gouvernement Comment l'Inde s'est‐elle trouvée capable de maintenir, depuis quatre ans, un programme de réforme économique qui, selon les prédictions de nombreux commentateurs, courait le risque de devenir proie aux réalités de la concurrence politique dans les démocraties? La réponse à cette question révélerait une tension entre deux articles de foi centraux d'un programme de bon gouvernement tel que défini par les institutions financières et les donateurs internationaux: la ‘compétence à gouverner’ du gouvernement dans la formulation et la mise en place des réformes politiques serait largement conditionnée par les capacités d'un tel gouvernement à déployer des tactiques politiques qui impliquent un manque décidé de “transparence”. Faisant appel à des informations dérivées d'études de cas détaillées, l'auteur se prononce en faveur d'une évaluation plus réaliste de l'utilité pratique de la démocratie, et il analyse les implications en termes de la politique chez les pays donateurs. RESUMEN La democracia liberal y el manejo político del ajuste estructural en la India: tensiones conceptuales en la agenda de buen gobierno ¿Por qué la India ha podido mantener durante cuatro años un programa de reforma económica que según muchas opiniones debería sufrir a merced de las realidades de la competición política en una democracia? La respuesta a esta pregunta revela la tensión existente entre dos de las premisas centrales en la agenda de buen gobierno, tal como las han definido las instituciones financieras internacionales y los donantes: la ‘competencia’ del gobierno para formular e implementar reformas descansa en gran medida en su habilidad para emplear tácticas políticas que implican una decidida falta de ‘transparencia’. Usando ejemplos detallados de casos concretos, este artículo aboga por una evaluación más realista de la utilidad práctica de la democracia y analiza sus implicaciones para las pautas de asistencia.