Aid‐effectiveness: The Micro‐Macro Paradox

  • Paul Mosley
Volume 17 Number 2
Published: May 1, 1986
https://doi.org/10.1111/j.1759-5436.1986.mp17002004.x
SUMMARY Over the last 20 years measured aid‐effectiveness has been high at the project level, in the sense that ex post rates of return are more than satisfactory, but low at the macro level, in the sense that it is impossible to establish any statistically significant correlation between aid flows and increases in growth across a sample of recipient countries. Three possible explanations of this paradox are considered: (i) errors in the data; (ii) switching of expenditure within the public sector; (iii) indirect effects of aid on the private sector. Some evidence of the second and third of these is found, to give a partial and incomplete explanation of the ‘micro‐macro paradox’ in the case of Kenya. SOMMAIRE Efficacité de l'aide: le paradoxe micro — macro Durant les dernières 20 années l'efficacité mesurée de l'aide à été haute au niveau de projets, dans le sens que les taux de remboursement ex post sont plus que satisfaisant, mais a été basse au niveau macro, dans le sens qu'il est impossible d'établir une corrélation statistique significative entre le montant de l'aide et la croissance à travers un échantillon de pays recevants. Trois explications possibles pour ce paradoxe sont sonsidérées: (i) des erreurs de données; (ii) une réallocation des dépenses dans le secteur public; (iii) des effets indirects de l'aide pour le secteur privé. Le cas du Kenya semble soutenir la deuxième et la troisième, et nous donne une explication partielle et incomplète de ce ‘paradoxe micro — macro’. RESUMEN Efectividad de la ayuda: la paradoja macro/microeconómica La medición de la efectividad de la ayuda durante los últimos 20 años, demuestra que ésta ha sido alta a nivel de proyectos, en el sentido de que las tasas de retorno ex post son más que satisfactorias. Sin embargo, a nivel macroeconómico éstas son bajas, en el sentido de que es imposible establecer correlaciones estadísticamente significativas entre flujos de ayuda y aumentos en el crecimiento en una muestra de países receptores. Se consideran tres posibles causas de esta paradoja: (i) errores en los datos, (ii) cambios de la estructura del gasto fiscal, (iii) efectos indirectos de la ayuda en el sector privado. Una explicación parcial e incompleta de la paradoja en el caso de Kenya, se encuentra en la segunda y tercera de las causas mencionadas.
From Issue: Vol. 17 No. 2 (1986) | Aid-Effectiveness